Rome le 17 Avril

Mosaïque

lundi 20 avril 2015 , par Tilly

Voici donc le compte rendu de notre dernière journée.
La journée de vendredi a été consacrée à deux sites majestueux. Après un départ de l’hôtel dès potron-minet, nous nous sommes dirigés vers Tivoli pour visiter le lieu favori de villégiature de l’empereur Hadrien, bien connu des lecteurs de Marguerite Yourcenar. Là, sur une colline, au milieu des Apennins, cet empereur esthète fit construire une gigantesque villa, sorte de Rome miniature où il aimait accueillir des invités et des intellectuels. C’est ainsi que nous avons notamment pu observer, au milieu d’un immense parc arboré, sous les pins parasols et les arbres de Judée en fleurs, les restes d’un des établissements de thermes, ceux des bibliothèques grecque et latine, le Pécile, grand bassin le long duquel on se rafraîchissait pendant les torrides journées de l’été italien, la caserne des vigiles ou encore le Canope, cette longue pièce d’eau terminée par un triclinium en exèdre où l’on venait dîner pendant les beaux jours en profitant de la fraicheur de l’eau. Petite frustration : le théâtre maritime étant en cours de restauration, nous n’avons pu nous y rendre.
Nous nous sommes ensuite rendus à Ostia antica, l’ancien port de Rome à l’embouchure du Tibre. Après un pique-nique bucolique au milieu des ruines sur une pelouse verdoyante, nous avons arpenté les rues de cette ville, petite Pompéi version « industrielle » de l’époque. Nous avons découvert les restes d’un entrepôt de marchandises, le forum et son temple à podium, les latrines – qui ont eu, comme toujours, un franc succès chez nos élèves horrifiés à l’idée de faire leurs besoins assis à côté d’un autre quidam !- , le très moderne thermopolium, des restes rarissimes d’insulae, la place des corporations et les bureaux des armateurs, le théâtre et la nécropole. Le temple de Mithra restera, comme il se doit, un …mystère !, puisque, envahi par l’eau, il n’a pu être visité ! Certains ont néanmoins pu entrevoir la statue du dieu sacrificateur de taureau en se penchant par-dessus la rambarde de l’escalier qui y conduisait.
Après quoi, nous nous sommes dirigés vers l’aéroport et sommes rentrés à Paris, fourbus, mais, je crois pouvoir le dire, ravis de cette incursion romaine !

L’équipe enseignante

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